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Quand la transition écologique réoriente les projets d’aménagement : 3 projets ZAC en politique de la ville pilotés par la Métropole de Lyon

La Métropole de Lyon pilote environ 90 projets urbains dont 30 projets en ZAC, parmi lesquels 17 sont menés en régie directe. Plusieurs de ces projets ont été réorientés à l’aune de la transition écologique et de l’enjeu de végétalisation de la ville. C’est le cas de 3 projets de ZAC en quartier politique de la ville présentés lors de cet atelier-projet. La ZAC Mermoz Sud à Lyon fait la part belle à des espaces publics apaisés et végétalisés avec la création d’une promenade paysagée et la transformation d’une place. Dans la ZAC Parilly, la Métropole a fait le choix de la préservation de l’existant et de la réhabilitation des bâtiments en lien avec le bailleur de logement social et la Foncière logement et d’un urbanisme transitoire au service d’un projet environnemental sur « les grands terrains de Parilly ». La ZAC Montmousseau Balmes intègre un nouveau parc linéaire dont la géographie tire parti du patrimoine végétal existant, permettant également sa préfiguration.

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A Lyon, le projet urbain piloté par la SPL Lyon Part-Dieu fait désormais de la régénération tertiaire une priorité : la Part-Dieu devient ainsi le premier quartier d’affaires français en régénération, avec un volume inégalé de 300 000 m2 de surfaces mutables. La régénération des bâtiments favorise un développement urbain plus vertueux, bénéfique tant sur le plan environnemental que sur le plan économique. Elle contribue à la baisse de l’empreinte environnementale du patrimoine, tout en agissant sur l’amélioration de la qualité architecturale et d’usage des bâtiments.

Le quartier d’affaires lyonnais a bénéficié d’un développement constant depuis les années 1970. Il accueille aujourd’hui 105 bâtiments tertiaires dont la moitié est concernée par le décret tertiaire. 120 000 m2 sont en cours de réhabilitation. Focus sur deux opérations portées par le promoteur Sogelym Dixence illustrant cette régénération et la méthode d’accompagnement de la SPL : l’immeuble New Age et le Primatvera.

URBAN SET.PROJETS est une application cartographique numérique et interactive, elle apporte aux professionnels une vision territoriales et dynamique sur leurs portefeuilles d’opérations. Au service des projets d’aménagement, elle permet de faciliter la mise en cohérence des opérations sur les plans stratégique, opérationnel, spatial et temporel ainsi que la production des reporting associés.

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L’Urbanisme Favorable à la Santé et au Bien-être est aujourd’hui un nouvel outil de diagnostic et d’action au cœur des stratégies urbaines.

Découvrez les critères de lecture du cadre de vie urbain au regard de la santé collective et les leviers d’action à travers l’expérimentation de la Ville de Grenoble (38), 1^ère grande métropole française à éditer sa Charte de l’habitat et de la construction favorables à la Santé, et de la SERL qui travaille à l’aménagement de la Zac de la Saulaie à Oullins (69).

Vue aérienne de la Confluence (2020) © Julien Rambaud/ALPACA

A la Confluence, l’innovation est un état d’esprit cultivé par la SPL Lyon Confluence, l’aménageur, et tous ses partenaires depuis l’engagement du projet urbain. Efficacité et sobriété énergétique des bâtiments neufs et éco-rénovés, énergies renouvelables, mobilité décarbonée, nature en ville, santé, qualité d’usages… nombreux sont les thèmes sur lesquels les acteurs de la « fabrique de la ville » expérimentent de nouvelles solutions réplicables soutenues par plusieurs partenariats européens. Venez nous rencontrer pour connaître les dernières innovations testées à la Confluence : immeuble 22-26, sous-sol capable, tertiaire abordable, forêt urbaine, logistique urbaine, communauté énergétique, terres fertiles…

Visuels 6ème Art, îlot Lafayette Lyon 06 et Audessa Lyon 03

Icade promotion et l’ensemble du secteur de l’immobilier doivent repenser l’acte de construire comme un acte de régénération et non plus seulement d’atténuation ou de compensation.

La régénération des bâtiments favorise la réduction de l’empreinte carbone des villes et la désartificialisation des sols. La restructuration d’un actif existant permet d’éviter entre 30 % et 40 % d’émissions de gaz à effet de serre par rapport à un projet de construction neuve, en privilégiant les surélévations en bois et le réemploi des matériaux issus de l’existant. 

Illustration par deux projets :

Audessa – Lyon 03 : Rénovation de l’ex-site RTE à Lyon Part-Dieu (en cours de chantier). Réhabilitation exemplaire qui illustre la volonté de privilégier la réhabilitation des bâtiments existants du quartier tertiaire de la Part-Dieu pour offrir une mixité programmatique bureau / logement et la création d’un ilot de fraicheur
6ème Art, îlot Lafayette – Lyon 06 : Transformation d’une tour de bureau de 15 étages (ancien siège de Areva-Framatome) en logements en un projet mixte de 105 logements, dont 45% de logements sociaux, et commerces.

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L’agglomération de Grenoble Alpes Métropole, qui s’est développée à la confluence et dans la plaine du Drac et de l’Isère est très largement concernée par les risques d’inondation. Afin de pouvoir, malgré cette contrainte, recomposer la ville et répondre aux besoins en logement des habitants, Grenoble Alpes Métropole travaille depuis près de 10 ans, en lien avec ses partenaires, à la conception de projets d’aménagements résilients. Le projet d’aménagement des Portes du Vercors à Fontaine, concédé à la SPL Isère Aménagement est une illustration de cette démarche de longue haleine. Au départ imaginé sur 95 ha pour construire 2500 logements et 36 000 m² de surface de plancher de commerces, services et activités, le projet a fait l’objet d’une constante itération, pour s’adapter aux évolutions de la connaissance et de la doctrine en matière de risque d’inondation. Aujourd’hui recentré sur un secteur de friches industrielles et commerciales de 15 hectares sur la commune de Fontaine, le projet, traversé par deux cours d’eau busés et dans la zone inondable du Drac, porte sur la création de 950 logements et 13 000 m² de surfaces de plancher de commerces et services. La renaturation d’un des deux cours d’eau actuellement busé, et la désimperméabilisation de plus de 2 hectares constituent l’une des clés de la prise en compte du risque d’inondation dans ce projet. L’Architecte en chef de la ZAC, l’Atelier Marniquet a par ailleurs réalisé un travail de dentelle pour adapter l’orientation des bâtiments et leurs accès aux différents niveaux de risque présents sur le secteur.

Le projet urbain « Les Collines de la Grette » a pour objet la reconversion d’un site d’environ 25 hectares dont 14 seront urbanisés. L’ambition de la collectivité est de définir le nouveau standard « d’habitat ville-nature » selon les principes suivants :

- Un aménagement s’appuyant sur les qualités intrinsèques du site, consolidant le corridor vert support de continuités socio-écologiques

- Une offre de logements qualitative, variée, accessible à tous, et réellement adaptée aux besoins

- Un environnement apaisé et de qualité

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La Métropole de Lyon déploie une stratégie d’urbanisme transitoire ambitieuse pour mener et accélérer les politiques publiques métropolitaines en matière d’hospitalité, d’économie, de culture, de lien social, d’environnement, avec un budget de 10 millions d’euros durant ce mandat. Au travers de programmations volontairement mixtes et hybrides, un nouveau rapport à la ville se construit, plus vertueuse, mixte, hospitalière, productive et participative.

Mathias Rouet, directeur des études et co-fondateur de Plateau Urbain, Joris Cornu, responsable du LAB et chef de projet innovation sociale chez Lyon Métropole Habitat, et Emmanuelle Sibué, directrice de projet urbanisme transitoire à la Métropole de Lyon, témoigneront de leurs objectifs et de projets dont ils sont porteurs ou acteurs sur le territoire de la Métropole de Lyon, pour en présenter les rouages et les apports pour le territoire et le projet urbain : halle des Girondins à Gerland, Grandes Voisines à Francheville, Locaux A PIC à Bron Parilly, La Duchesse au Château à la Duchère et Ateliers Briand à Saint-Priest.

La Zac des Girondins a vocation à constituer un des projets majeurs dans le développement urbain et le renforcement de l’attractivité du quartier de Gerland.

Le site couvre une superficie d’environ 17 hectares entre l’avenue Jean Jaurès à l’est, la rue Félix Brun et le Boulevard Yves Farge à l’ouest, la rue des Balançoires au nord et la rue Clément Marot au sud.

Le projet vise à reconvertir d’anciennes friches industrielles en un quartier à vocation principalement résidentielle mais qui développe également des bureaux, des commerces, des espaces publics, des équipements pour le bien-être et les besoins de ses habitants et ses usagers, tout en offrant un cadre de vie agréable et à taille humaine.

Presqu’île est un quartier de Grenoble caractérisé par un faible nombre d'habitants et la présence de nombreux centres de recherche scientifique : dans cet important pôle de recherche travaillent plus de 15 000 actifs et 3 000 étudiants. Loin de se détourner de cette spécificité qui fait partie de son ADN et qui lui confère une renommée internationale, ce quartier fait l'objet depuis 2011 d'un nouveau programme de développement urbain (ZAC), s'établissant sur une durée de quinze à vingt ans, qui vise à lui donner une nouvelle envergure. La superficie de la ZAC couvre 265 hectares et intègre un volet environnemental très exigeant.
Ce projet, initié par l’architecte Claude Vasconi, puis repris dès 2011 par l’architecte C. de Portzamparc et les agences de paysages Péna et Florence Mercier, prévoit le développement d’un nouveau modèle urbain, une meilleure connexion du quartier avec le centre-ville de Grenoble et à son environnement naturel, l'édification de bâtiments scientifiques et universitaires, la construction de commerces, de nouveaux logements, d'hôtels, de parcs, l'installation d'entreprises, pour une superficie totale d'environ 830 000 m2 à l'horizon 2030.
Labellisé Écocité, laboratoire urbain en plein développement, le quartier s’inscrit dans une démarche environnementale ambitieuse, où mobilité durable et transition énergétique sont les maîtres-mots.

La CIGV, inaugurée le 6 mai 2022 par François Rebsamen (maire de Dijon, ancien ministre) et François Hollande (ancien Président de la République) est un projet d’aménagement porté par Eiffage Aménagement depuis 2014.
 
Ce projet est né de la volonté de l’Etat de créer un réseau de Cités de la Gastronomie suite au classement par l’UNESCO du repas gastronomie des français sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.
 
Ce projet mixte intègre d’une part un pôle culturel et gastronomique avec un musée, un cinéma multiplexe, des commerces, des restaurants, une antenne de l’école Ferrandi, le centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine et un hôtel Curio by Hilton ; et d’autre part un pôle logements avec des résidences gérées (étudiant, sénior, tourisme), des logements sociaux, des logements en accession et une pépinière d’entreprises (Village by CA).

 Tour Albert Thomas © Nouvelle AOM Virgin Lemon

Suite à l’appel à projets international « Reinventing Cities » lancé par la Ville de Lyon et le C40 en mai 2022, visant la transformation d’un emblème architectural scientifique Lyonnais en site exemplaire de la ville post carbone, le Groupe Redman et Icade Promotion associés à la Nouvelle AOM (Franklin Azzi Architecture, ChartierDalix Architectes et Hardel Le Bihan Architectes) et l’architecte du patrimoine Charlotte Vergely, sont désignés lauréats pour la réhabilitation du site de la Tour Guillot-Bourdeix qui développera près de 13 500 m2 de logements, bureaux, commerces, locaux d’activités dédiés à l’ESS et services de santé.